Plan de déplacements urbains : les constats et la méthode

Le diagnostic des pratiques de déplacement a montré que le recours à la voiture individuelle dominait dans l’agglomération, faute d’une offre satisfaisante en transports en commun et en mobilité douce.
Parce qu’il n’est pas possible de réfléchir aux modes de déplacement de demain sans une bonne connaissance du profil et des attentes de la population du territoire, c’est un diagnostic démographique qui a tout d’abord été dressé.

État des lieux démographique

Bien que dynamique, le territoire de l’agglomération connaît un vieillissement de sa population et une profonde évolution de sa répartition : tandis que le centre-ville perd des habitants, les communes limitrophes en gagnent. Le profil de la population, plus âgée en centre-ville, plus jeune et familiale en périphérie, est à prendre en compte dans l’organisation des transports de demain.

De premières évolutions visibles

La place de la voiture, toujours prépondérante, a commencé à reculer depuis 10 ans, passant de 68% à 62%, au profit de la marche à pied (23 à 26%) et des transports collectifs (7 à 10%). Si la part des transports collectifs a ainsi augmenté de près de 40% en 10 ans, elle reste encore insuffisante. C’est le cas aussi pour le vélo, dont l’usage ne concernait que 0,8% des habitants en 2016.

62% des déplacements sont réalisés en tant qu’automobilistes, conducteur ou passager.

Un réseau de transports en commun incomplet

Si le réseau de transports collectifs relie le centre-ville de Limoges et les quartiers situés à l’intérieur du boulevard périphérique, il répond mal, en revanche, aux besoins de connexion des pôles périphériques (université, CHU, technopôle ESTER) et des communes des première et deuxième couronnes.

Mobilités douces, parent pauvre des déplacements urbains

Si le réseau de transports collectifs relie le centre-ville de Limoges et les quartiers situés à l’intérieur du boulevard périphérique, il répond mal, en revanche, aux besoins de connexion des pôles périphériques (université, CHU, technopôle ESTER) et des communes des première et deuxième couronnes.

Le diagnostic préalable à la construction du PDU a jugé l’accessibilité du territoire excellente en voiture, moyenne en transports en commun et dégradée en vélo et à pied.

Et après le diagnostic ?

Une fois le diagnostic posé, il a été possible d’imaginer 3 scénarios : un scénario au fil de l’eau, dans la continuité du PDU de 2003, un scénario dit « Métropole des proximités », axé sur la petite échelle métropolitaine, et un scénario « Métropole fluide et accessible », capable de mieux prendre en compte les enjeux urbains et interurbains. Jugé trop peu ambitieux, le premier scénario a été mis de côté ; les deux autres ont été retenus pour construire un PDU ambitieux et utile à tous les habitants de la métropole.