Désenclaver : en cohérence avec les objectifs du plan de rénovation urbaine qui change l’image de La Bastide, ce nouvel axe de circulation contribue au désenclavement de ce quartier prioritaire et s’inscrit dans le plan de déplacements urbains 2020-2030, lequel anticipe l’arrivée du futur BHNS.
Dynamiser :cette nouvelle liaison, accessible aux transports en commun, aux cyclistes et aux vélos favorise les échanges entre les quartiers et facilite notamment l’accès des habitants de La Bastide aux emplois et aux activités sportives et culturelles du Puy Ponchet.
Valoriser : composé de bois et de prairies, dont une partie offre un point de vue exceptionnel sur la ville de Limoges, le secteur situé à l’est de l’autoroute forme une zone naturelle d’une grande richesse, que le nouveau pont valorise. L’ouvrage a été conçu pour la protection des petites espèces. Il est pourvu d’aménagements permettant la continuité écologique tel qu’un passage dédié à la faune locale sur un des côtés du pont et 4 tunnels sous la voirie pour les plus petites espèces de mammifères et d’amphibiens. La continuité écologique concerne aussi l’éclairage public puisqu’il se déclenche uniquement par détection de 23h à 6h du matin.
La communauté urbaine de Limoges Métropole a assuré la maîtrise d’ouvrage de cette opération. La maîtrise d’œuvre est a été assurée par l’entreprise SCE et l’architecte Lavigne-Chéron. La région Nouvelle Aquitaine a attribué la dotation de soutien à l’investissement local (DSIL), dont le taux de subvention s’est élevé à 10,88 % des dépenses effectivement réalisées (études,
travaux).
Afin de préserver nos ressources en eau, Limoges Métropole a choisi d’utiliser pour la première fois sur son territoire la gestion intégrée des eaux pluviales qui respecte le cycle naturel de l’eau, conformément au Schéma Directeur de Gestion des Eaux (SDAGE – Code de l’Environnement).
L’infiltration des eaux se fait via des noues* paysagères de stockage et d’infiltration positionnées tout le long de la nouvelle voie, de sorte qu’aucun nouveau réseau de canalisation n’est crée. Dans les noues, il a été fait le choix de planter des espèces de graminées qui sont résistantes à la sécheresse et nécessitent peu d’entretien.
Nouveau procédé sur notre territoire, ce mode de gestion des eaux pluviales s’est imposé naturellement à l’issue d’une réflexion globale guidée par une conception durable de l’espace public. Ce système est actuellement à l’étude à l’échelle du projet BHNS.